La douceur des vibrations sonores émises par le kalimba provoquent un apaisement certain et immédiat chez les personnes qui écoutent. Cette sensation de relaxation, voir de bien-être, fait de cet instrument l’allié parfait des thérapies axées sur la musique.
Définition de la musicothérapie
La musicothérapie est l’utilisation clinique (fondée sur des données probantes) d’interventions musicales pour atteindre des objectifs individualisés, ceci dans le cadre d’une relation thérapeutique avec un professionnel accrédité. Les interventions de musicothérapie peuvent répondre à une variété d’objectifs de santé et d’éducation :
- Promouvoir le bien-être
- Gérer le stress
- Atténuer la douleur
- Exprimer ses sentiments
- Améliorer la mémoire
- Améliorer la communication
- Favoriser la réadaptation physique
- et plus encore
A qui s’adresse la musicothérapie ?
Elle peut être bénéfique aux populations et aux conditions suivantes : enfants, adolescents, adultes et personnes âgées ayant des besoins en matière de santé mentale, des troubles du développement et de l’apprentissage, la maladie d’Alzheimer et d’autres conditions liées au vieillissement, des problèmes de toxicomanie, des lésions cérébrales, des handicaps physiques et des douleurs aiguës et chroniques, y compris chez les futures mères en stade prénatal.
Avec les enfants, la musicothérapie offre une variété unique d’expériences musicales, de manière intentionnelle et adaptée au développement de l’enfant, afin de modifier son comportement et de faciliter le développement de sa communication, de ses compétences sociales/émotionnelles, sensori-motrices et/ou cognitives.
La musicothérapie améliore la qualité de vie. Elle implique des relations entre un thérapeute qualifié et l’enfant ; entre un enfant et un autre ; entre l’enfant et la famille ; et entre la musique et les participants.
La musicothérapie n’est pas réservée aux enfants ayant des besoins particuliers. Les enfants au développement « normal » peuvent également bénéficier de la musicothérapie, car elle fournit une base musicale solide sur laquelle l’enfant peut s’appuyer. Il s’agit non seulement d’une opportunité éducative, mais aussi d’une activité agréable qui apporte une structure et un but dans la vie de l’enfant.
Les activités d’une séance de musicothérapie pour un enfant au développement typique peuvent inclure le jeu et/ou l’apprentissage d’un instrument (kalimba, piano, guitare, batterie, percussion à main, etc.), des concepts éducatifs par la musique (couleurs, formes, comptage, etc.), l’enseignement du chant/de la voix, le mouvement en musique, les livres/les histoires chantés et l’éducation musicale.
L’utilisation du kalimba dans le cadre de thérapies musicales
Bienfaits du kalimba sur l’aspect physique
Le kalimba a montré des résultats efficaces lorsqu’elle est utilisée avec des personnes souffrant de lésions cérébrales traumatiques dans le cadre de séances de groupe ou individuelles.
Les lésions cérébrales se présentent avec des niveaux de fonctionnement variables ; cependant, cet instrument s’adaptent à tous les niveaux de capacités et sont faciles à jouer tout en favorisant la motricité globale et fine. Dans le cadre des séances de groupe, les clients jouent successivement du kalimba pour former les suites d’accords de leurs chansons préférées.
Le son réconfortant du kalimba facilite la relaxation. La propagation des vibrations de l’instrument est utilisée pour favoriser une relaxation musculaire progressive, le kalimba est alors placé sur chaque partie du corps que le thérapeute décrit au client comme devant être détendue.
Ce type de massage vibro-tactile est une méthode de relaxation, qui peut être exécutée (avec la permission du client) en plaçant, par exemple, l’instrument sur le dos du client et en jouant lentement pendant que les vibrations massent la colonne vertébrale et les muscles environnants.
S’exprimer en musique avec le kalimba
Lors des séances individuelles, le kalimba peut être jouée seule ou avec d’autres instruments. La musique créée est utilisée pour exprimer des pensées et des émotions en l’absence de mots. Une intervention thérapeutique appelée « Kalimba Conversation » favorise les objectifs de tour de rôle ; pendant que l’un joue, l’autre écoute, puis les participants échangent grâce à des indications non verbales dans la musique.
Pour le « Kalimba Mirror », une personne joue une courte phrase musicale et l’autre imite la phrase en retour ; ensuite, on change de position de leader. Voici des témoignages de clients souffrant de lésions cérébrales traumatiques.
« J’aime utiliser le kalimba dans un groupe de musique parce que nous pouvons en jouer tous ensemble et se sentir en harmonie avec le groupe ! »
« Je n’ai joué du kalimba que quelques fois, et j’aime ça parce qu’à chaque fois, je peux créer une nouvelle mélodie qui sonne différemment de ce que j’ai joué auparavant. »
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